« The Sims » est un jeu vidéo qui fête aujourd’hui ses 15 ans (et qui a eu depuis sa naissance de nombreuses suites !). On peut décrire le jeu comme un simulateur de vie (on crée un homme ou une femme, puis sa maison, on lui choisit un métier, des loisirs, des ami(e)s, etc.). ll s’agit du jeu le plus vendu sur PC.
J’avais vu sur le net qu’une exposition éphémère avait lieu les 4 et 5 février pour célébrer cet anniversaire. Quinze artistes ont proposé une œuvre sur le thème des Sims (elles sont visibles ici). Toutes reprennent le symbole du losange vert qui apparaît dans le jeu au-dessus du personnage que le joueur contrôle.
Voici des vues de la galerie « Espace Oppidum » où se tient cette exposition :
Sur internet, j’avais vu des photos du vernissage de l’exposition, avec un joli gâteau en forme de losange. Je le dis à la personne qui me faisait une petite présentation de l’expo et il me dit : « Il en reste, vous en voulez ? ».
Je voulais bien goûter le gâteau des 15 ans des Sims !! Du coup, je suis allé dans les coulisse de la galerie (avec un couple qui visitait l’expo et qui en a profiter aussi). Voici le gâteau pas encore terminé :
Et le voici « in situ », une fois que j’ai repris ma visite (nb : très bon gâteau à la pistache) :
Rendez-vous pour les 30 ans alors !!
Auteur/autrice : FM Pilote
Le Test de Bechdel
Pour un film en Bluray ou DVD, j’apprécie la présence de bonus. Notamment de scènes coupées, s’il y a lieu, et dans ce cas la présence d’un commentaire audio optionnel est alors bienvenu. Cela permet d’entendre la raison de la coupe.
Pour le film « The Amazing Spider-Man 2 », une des scènes coupées mettait en scène deux personnages féminins (la tante de Spider-Man qui recevait la visite de la petite amie de Spider-Man). Le réalisateur, Marc Webb, explique que cette scène n’était pas utile pour avancer et qu’elle était en plus redondante. Et le réalisateur ajoute : « Ca ne nous a pas aidés avec le test de Bechdel car elles parlent en fait du protagoniste mâle. Aucune aide ».
Cela m’a amusé d’entendre le test de Bechdel cité ici ! Je ne pense pas que ce test soit très connu en France (et je ne sais plus quand j’en ai entendu parler pour la première fois).
Comme on peut le lire sur Wikipedia, « une œuvre réussit le test si les trois affirmations suivantes sont vraies :
- l’œuvre a deux femmes identifiables (elles portent un nom) ;
- elles parlent ensemble ;
- elles parlent d’autre chose que d’un personnage masculin. »
Je trouve ce test original ! Son origine n’est pas banale non plus, puisqu’il s’agit d’une planche de BD (qui a pour auteur Alison Bechdel) :
The Amazing Spider-Man 2
J’ai regardé le deuxième « The Amazing Spider-Man » (le titre complet : « The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un Héros »). J’avais préféré le premier épisode. Les deux films ont des défauts (ils sont notamment trop long), mais j’avais quand même trouvé le premier pas mal du tout.
Un à moment donné, dans le deuxième film, le héros fait des recherches en placardant toute une série de documents sur le mur de sa chambre pour essayer de percer un mystère.
Et j’ai été amusé de reconnaître l’affiche du film « Blow Up » dans le fond de l’image.
Cela fait sens, puisque « Blow Up » est l’histoire d’un homme qui passe une bonne partie du film à faire des recherches (pour le dire vite, et ne pas dévoiler trop d’éléments !).
J’ai écouté le commentaire audio sur ce passage de « The Amazing Spider-Man » mais il n’est pas fait référence à l’affiche.
A noter que dans quelques mois ouvrira une exposition « Michelangelo Antonioni » à la Cinémathèque 🙂
Marche républicaine
Top 10
Hop, voilà mon top 10 des films vus en 2014 :
1 – Maps to the stars (David Cronenberg)
Peut-être pas le meilleur des films de Cronenberg, mais après un « Cosmopolis » déconcertant, j’ai été ravi de ce nouvel opus (très délirant et sombre).
2 – Under the Skin (Jonathan Glazer)
Superbe image et atmosphère particulièrement étrange. Plus original que « La Mutante » (Roger Donalson, 1995). Souvenir d’avoir beaucoup aimé la musique aussi.
3 – Les Combattants (Thomas Cailley)
Excellente surprise. Je m’attendais un peu à voir un « film français chiant » (du style d’ « Après le sud » de Jean-Jacques Jauffret, 2011, également avec Adèle Haenel et également passé en sélection à la Quinzaine des réalisateurs). Pas du tout !! Magnifique premier film.
4 – Aimer, boire et chanter (Alain Resnais)
Le dernier film d’Alain Resnais. Original, inventif, drôle et léger.
5 – Her (Spike Jonze)
Original et émouvant.
Pour ce film, Scarlett Johansson a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival international du film de Rome. Comme Scarlett est présente dans le film uniquement par la voix, Michel Ciment (lors de la présentation du film en avant-première au Forum des Images) ironisait sur ce prix en disant que le film avait été vu en version italienne lors du festival (ah bon ?!).
6 – Fidelio, l’odyssée d’Alice (Lucie Borleteau)
Excellente surprise. L’action se déroule essentiellement sur un cargo. Là encore je redoutais un « film français chiant » (du style de « Grand central » de Rebecca Zlotowski, 2013, qui se passait également dans un cadre inhabituel : une central nucléaire). Pas du tout !! Le décors est très bien utilisé. Belle atmosphère. Par moment, dans le bateau, on se croirait dans le vaisseau du film « Alien » !! Et l’actrice principale, Lucie Borleteau, est aussi lumineuse que Sigourney Weaver. Magnifique premier film.
7 – Sils Maria (Olivier Assayas)
Olivier Assayas en forme et inspiré. Casting au top.
8 – White God (Kornel Mundruczó)
Evite les clichés. Original et bien mis en scène. Belle construction scénaristique également avec la plupart des scènes qui se répètent en miroir (ou en échos).
9 – Deux jours, une nuit (Luc et Jean-Pierre Dardenne)
Les frères Dardenne continuent de nous offrir des films impressionnants, par l’émotion qu’ils arrivent à faire passer dans leurs plans séquences, par ce qu’ils arrivent à tirer de chaque comédien. Au niveau du scénario, le chantage que met en place le patron semble peu crédible, ou peu réaliste, mais le film reste très fort.
10 – Les Amants électriques (Bill Plympton)
Un film d’animation sans parole et avec beaucoup d’humour et de talent.
Jacques Chancel
Jacques Chancel est mort à l’âge de 86 ans (update du 24/12 : c’est l’âge indiqué par plusieurs médias, mais ce matin j’ai entendu qu’il se vieillissait de 3 ans…).
France Inter lui rend hommage en proposant en écoute sur le net plusieurs de ses « Radioscopies », dont celle avec Hitchcock : ici.
La Petite Voleuse
Dans le cadre de la rétrospective Truffaut à la Cinémathèque a été programmé le film « La Petite voleuse » de Claude Miller. Pour ce film, François Truffaut et Claude de Givray avaient écrit trente pages de synopsis puis le projet était resté en état. Quatre ans après la mort de Truffaut, Claude Miller (qui avait été directeur de production sur plusieurs films de Truffaut) sort sa version après avoir repris le projet et développé les trente pages existantes.
Le projet du film avait été pensé par Truffaut comme une version féminine des 400 coups. Avec, aussi, la différence de se passer au moment de l’adolescence et non plus de l’enfance.
Annie Miller, la femme de Claude Miller, était présente à la Cinémathèque pour présenter le film et en discuter après la projection. Elle a également participé à l’écriture du film.
En quittant la salle, j’ai dit à Annie Miller que j’aimais beaucoup l’affiche du film, très original :
J’ai alors appris qu’Annie Miller faisait partie des auteurs de cette affiche et que celle-ci avait reçu le César de la meilleure affiche ! Récompense que n’existe plus aujourd’hui (je ne savais même pas qu’elle avait existé). Sur le site Wikipedia, ici, on peut voir qu’il n’y a eu que 5 récompenses dans cette catégorie.
Quatre ans plus tard
Peut-être que vous avez vu cette actrice dans un film sorti il y a quatre ans.
Pas facile de la reconnaître ! Voici le film : ici.
Zoé Héran, qui avait 11 ans au moment du tournage, en a maintenant 15. Elle est venu présenter le film à la Cinémathèque Française dans le cadre d’une séance jeune public.
Il y a eu un moment d’échange après le film, et les questions des enfants des centres aérés portaient pour beaucoup sur la question du réel : est-ce que sa sœur dans le film est sa vraie sœur, les parents ses vrais parents, la maison sa vraie maison, etc. Ça tournait un peu en rond, sûrement du fait du sujet du film (une personne se fait passer pour une autre).
Voici, ci-dessous, une photo d’enfants venus voir le film posant auprès de Zoé. La maman de Zoé, qui était aussi présente, a indiqué que Zoé avait une page sur Facebook et qu’elle pourrait y publier une photo. « Non, non, a dit un des accompagnateurs, pas de photos des enfants sur Facebook ». Du coup, pour la photo que j’ai prise, j’ai caché les visages…
nb : sur Facebook, on peut voir une photo où Zoé pose à côté des actrices de « Bande de filles » (le nouveau film de Céline Sciamma, après « Tomboy ») et de la réalisatrice : ici.
Claude Jade
J’ai emprunté, à la bibliothèque François Truffaut, le livre souvenirs de Claude Jade : « Baisers envolés ».
Elle a tourné trois films avec François Truffaut où elle joue le même rôle, Christine Darbon :
Baisers volés (1968)
Domicile conjugale (1970)
L’amour en fuite (1978)
Après « Baisers volés », François Truffaut l’a demandé en mariage puis, peu de temps avant la date de la cérémonie, a annulé.
Dans l’autobiographie de Claude Jade, j’ai été surtout intéressé par ce qui concernait Truffaut ou Hitchcock (avec qui Claude Jade a tourné « Topaz »).
Il y a plusieurs lettres de François Truffaut qui sont insérées dans le récit. Souvent, Truffaut a beaucoup d’humour dans ce qu’il écrit !
A un moment, Claude Jade explique qu’elle ne se sentait pas très bien :
« Je n’avais pas le droit de faire de ski, et ne voulais prendre aucun risque avant le tournage de Domicile conjugal, prévu en février. J’étais un peu fatiguée malgré l’altitude et le bon air. Je rentrai à Paris et me sentis très mal ; j’avais sans arrêt des nausées. J’allai voir un médecin qui pensa à une jaunisse ; il fallait faire des analyses. […] »
Plus loin, lettre de François Truffaut (nb : dans « Domicile conjugale », le personnage d’Antoine Doinel tombe amoureux d’une japonaise) :
« lundi début janvier 1976
Ma petite Claude, non non et non, malgré ta jaunisse je ne te donnerai pas le rôle de la fille japonaise ; je suis désolé pour toi, pour tes projets de voyage, soulagé pour le film qui n’en sera pas affecté ; tu connais l’égoïsme des metteurs en scène… »
Et pour rester dans l’humour, voici parmi les photos que propose le livre, un chèque bancaire :
😉
Pierre Repp
Je ne connaissais pas l’humoriste Pierre Repp. Ce matin dans l’émission « Remède à la mélancolie », sur France Inter, j’ai entendu un extrait du sketch Les crêpes (que l’on peut retrouver en entier ici).
Et, du même coup, j’ai appris que Pierre Repp jouait le professeur d’anglais dans le film « Les 400 coups » !