Pas encore vu « La Fille inconnue » des frères Dardenne, sortie en octobre (nb : le long métrage sera peut-être dans la sélection du « Festival Télérama » en janvier 2017), mais je viens de lire le récit « Au dos de nos images II » de Luc Dardenne. Très intéressant, tout comme l’était le premier volume.
Luc Dardenne fait notamment part des réflexions, des doutes, des hauts et des bas lors de la préparation de leurs films, lors du tournage, lors du montage.
Un extrait du livre (un peu « capturé » à la va-vite 😉 ) sur « Deux jours, une nuit » :
Voici le court-métrage qu’ils ont réalisé pour le 60ème anniversaire du Festival de Cannes (plusieurs réalisateurs ont participé, les contraintes étaient la durée, 3 minutes maximum, et le fait qu’une scène devait se dérouler dans un cinéma) :
Catégorie : Cinéma
Concert !
Hier Lalo Schifrin était à la Cinémathèque Française. La rencontre a été filmée et sera disponible sur le site d’Arte à partir du 18 novembre. En attendant, un petit sujet sur le compositeur se trouve ici.
De mon côté, hier, je n’étais pas à la cinémathèque… mais au Grand Rex pour le concert « JOHN CARPENTER LIVE » !
Premier titre joué : le thème principal du génial film « Escape From New York ».
Sur les écrans, les divers extraits vidéos étaient bien choisis. Avec aussi des effets sympa comme de la fumée sur scène pour la musique du film « The Fog » :
Les musiciens ont mis des lunettes noires pour « They Live » (et ses messages subliminaux) :
Pour « Christine », il y avait des spots éblouissants comme des plein phares !
Très bonne ambiance, avec des applaudissements pour la musique… et pour les films de John Carpenter !!
Voici ici la playlist, avec des internautes qui ont mis en ligne des extraits vidéos lors de concerts précédents :
La Loi du marché
Au réveil, sur France Inter, je viens d’entendre une belle chanson de Cyril Mokaiesh (que je ne connaissais pas) et Bernard Lavilliers. La chanson a été présentée comme inspirée par le film « La Loi du marché ».
L’écoutant, cette relation ne m’a pas paru directement évidente mais, faisant une recherche sur le net, c’est bien le cas. Par exemple dans cet article du Huffingtonpost, on peut lire : « […] pour mettre en image ce texte courageux, Cyril Mokaiesh a fait appel à Stéphane Brizé, le réalisateur du film qui l’a tant marqué. »
Et le titre de la chanson est « La loi du marché » :
Coluche
Ce samedi je suis allé voir l’expo Coluche à l’Hôtel de Ville de Paris. Exposition très sympa à parcourir, avec des extraits de films, de spectacles, de passages télé. L’ensemble de sa carrière est abordée (radio, ciné, record du monde de vitesse en moto, politique, etc).
Coluche à 16 ans :
Carte d’identité (avec à l’époque une tolérance quand à la composition de la photo !) :
Moment « amusant » lors de ma visite : une coupure d’électricité !!
Cela n’a pas duré longtemps…
Le chapeau de l’inspecteur la Bavure :
Lettre de Godard :
De Truffaut :
nb : et à nouveau Truffaut, photo croisée un peu plus tard à l’expo Avedon à la Bnf :
Le mystère Picasso
Un petit post pour dire que dans la nuit du dimanche 9 octobre au lundi 10, passe sur France 3 le film « Le mystère Picasso » d’Henri-Georges Clouzot.
J’ai eu l’occasion de voir le film à la cinémathèque (pour être précis, le 21 mars 2014 à 20h30 😉 ) et j’avais bien apprécié ce documentaire. Le lendemain, j’allais au Salon du livre, et je tombe sur un livre sur Picasso avec une image extraite du film en choix de couverture !
L’auteur du livre, un des petit-fils de l’artiste, était là et j’ai discuté avec lui. Je lui ai dis que j’avais vu le film la veille à la cinémathèque, en format pellicule. Il était surpris et m’avait dis qu’il passait rarement en salle, puis il m’avait expliqué que Picasso et Clouzot avaient fait beaucoup d’essais avant de trouver le matériel adéquat qui fasse l’effet d’une toile transparente.
Tintin pour l’expo
Pas grand chose de vu cette année à l’occasion de la Nuit Blanche, parce qu’il y avait trop de monde où je voulais me rendre !
Par contre, à 19h ce samedi, j’ai bien rigolé devant cet excellent film : HELLZAPOPPIN.
Une grande dose d’inventivité, avec des personnages conscients d’être dans un film et qui parlent au projectionniste, demandent un retour en arrière ou se plaignent du cadrage.
Le film passait dans le cycle « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ! », au Forum des Images.
Je suis sorti des Halles par l’exit qui donne sur l’église Saint-Eustache. Visiblement, il y avait un quelque chose à découvrir à l’intérieur (des personnes gardaient une sortie et indiquait où se diriger pour l’entrée).
Très peu d’attente pour y accéder, j’ouvre mon sac afin de montrer qu’il n’y avait rien de dangereux à l’intérieur. La personne me dis : « Je ne suis que le prêtre ». Il fallait montrer son sac un peu plus loin !! Le prêtre était habillé en civile et disait « Bienvenue » aux visiteurs, content de voir autant de monde entrer dans l’église. Beaucoup de monde en effet à l’intérieur. Des projections colorées au plafond, et une chorale au fond de l’église.
Je ne suis pas resté longtemps, parce que je voulais voir une installation, « We are Catherine Deneuve », au Tribunal de Commerce, et l’expo Hergé au Grand Palais. Pour le Tribunal, j’ai mis un peu de temps à trouver le bon endroit dans l’Île de la Citée (je pensais que ce serait une projection à l’extérieur, mais non) pour constater qu’il y avait trop de monde faisant la queue pour entrer.
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En repartant vers le métro, installation amusante (projection qu’une image fixe)… visible sans attente !
Direction le Grand Palais. Là, encore, trop de monde pour l’expo Hergé…
J’ai commencé à faire la queue. Ce qui était distrayant, c’était la présence d’une fanfare.
Au bout de 30 minutes, j’ai préféré rebrousser chemin (trois heures de queue était annoncée, mais parfois c’est faux ce type d’infos. Il devait quand même y avoir largement plus d’une heure de queue !).
Je verrai l’expo un autre jour !
Houellebecq
Il y a quelques temps, j’ai visité l’exposition de Michel Houellebecq au Palais de Tokyo. C’était… surprenant ! Avec, entres autres, des tableaux de Robert Combas :
Une salle consacrée à son chien (décédé) :
Une salle fumeur (!) :
Des extraits courts de ses films, des photos, des textes, etc.
Je n’ai encore rien lu de Houellebecq, mais je l’ai vu comme acteur dans « Near Death Experience » de Gustave Kerven et Benoît Delépine, et c’était – comme l’expo – surprenant !
Journées du Patrimoine
Ce dimanche, dans le cadre des journée du Patrimoine, je suis allé à l’Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée. Je ne connaissais pas ce lieu et c’est sympathique !
On y trouve notamment des alligators :
Au départ, j’ai eu du mal à les repérer dans l’enclos…
J’ai fini par les trouver, sous la cascade…
Il y a bien sûr beaucoup de variétés de poissons. Et, dans une partie du lieu, un espace est temporairement consacré à une exposition de photos sur le film « L’ODYSSEE ».
Avec aussi, sur grand écran, diverses bande-annonces du film.
Ensuite, je suis alllé à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. J’y étais déjà allé deux fois (pour l’expo permanente, et pour une projection) mais je n’avais pas encore eu l’occasion de voir le dernier étage, qui n’est pas pas banal :
Plus bas, un étage est consacré aux anciennes caméras :
Au rendez-de-chaussée, on pouvait découvrir différents plans, maquettes et photos du bâtiment :
Ozon
J’ai bien apprécié le nouveau film de François Ozon, « Frantz ».
Un personnage a pour poète favori Paul Verlaine (1844-1896), et à un moment donné du film est récité « Chanson d’automne ».
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Je croyais alors entendre, en échos, une chanson de Serge Gainsbourg !!
Réécoutant la chanson, je suis admiratif du travail de citation/recréation de Gainsbourg 🙂
Oz
Ce samedi, il y a avait au « Festival de l’Etrange » une scéance dont je me demandais quel serait son contenu. On pouvait lire sur le programme :
LE CRYPTOCINÉMA DE JODOROWKY
Samedi 10 septembre 2016 à 15h30, Forum des Images, salle 300
En 2010, le réalisateur de El Topo, Santa Sangre et La Montage sacrée venait présenter à L’Étrange Festival une carte blanche forcément hallucinante et hallucinée. À cette occasion, il avait choisi de décoder pour nous sous le prisme de son regard mystique un classique du cinéma, qui prenait ainsi un sens nouveau. À l’occasion de la programmation cette année de Poésie sans fin, sa dernière réalisation, c’est avec plaisir que nous vous proposons une nouvelle fois cette crypto-séance du maître de cérémonie Alejandro Jodorowsky, qui s’annonce déjà comme un des moments les plus attendus de cette édition.
Surprise, surprise donc… et je n’ai pas été déçu, la séance était excellente. Jodorowsky s’est lancé dans une analyse ésotérique du film « Le magicien d’Oz » (de 1939).
C’est un film que je connais bien (et j’ai aussi lu le roman). L’ésotérisme, je connais moins !… Jodorowsky a été très pédagogique, drôle, intéressant. J’ai appris que nous étions constitué de sept parties principales. Jodo nous a demandé d’y croire juste le temps de la séance, après on pouvait ne plus y croire ;). Il a aussi lu deux extraits de la Bible, nous a montré des cartes de tarot, le MAT notamment :
qui a des chaussures rouges comme Dorothy (qui dans le film chausse des souliers « rubis »), avec la présence d’un chien également (l’égo de Dorothy, qu’elle doit dompter).
Une analyse au fil d’extraits du film.
Il y a eu le temps de quelques questions à la fin. Un spectateur a indiqué qu’il existe une analyse du film faisant un parallèle avec la crise de 1890, et il demandait si Jodorowsky la connaissait et ce qu’il en pensait. Jodorowsky, qui parle très bien français, a répondu : « La vérité a un parallèle avec tout » 😉