Expo Gus Van Sant

Dans l’expo Gus Van Sant de la Cinémathèque Française, on peut voir divers photos prises par le réalisateur. Notamment une photo de David Bowie.
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(portrait de droite sur cette photo pas très nette et pas très droite. A gauche : William S. Burroughs)
Je ne le savais pas avant d’avoir parcouru l’expo : Gus Van Sant a réalisé plusieurs clips, dont le clip « Fame ’90 » de David Bowie justement.
https://www.youtube.com/watch?v=lp-qDhR2shQ
A noter que la cinémathèque a mis en ligne un site consacré à Gus :

La constellation Gus Van Sant

Gus Van Sant

Je suis allé plusieurs fois à l’expo « Gus Van Sant » à la Cinémathèque Française. Et j’avais lu que l’on pouvait voir, Gare de Lyon, des photos relatives à cette exposition.
Je suis donc allé jeter un œil dans le hall où passent les voyageurs :
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Petite vidéo trouvée en ligne :

Personna

Au Quai Branly, se tient une exposition qui a pour titre « Personna« .
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On y trouve des choses variées, comme :

  • Une valise pour chasseur de fantôme !

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  • Un ordinateur sur lequel tourne le programme « ELIZA » :

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  • Un extrait du film « 2001 : l’odyssée de l’espace« , dans une section « Activer/Désactiver »:

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(c’est toujours une bonne idée de citer « 2001 » dans une expo 😉 )

Le Jouet

Dimanche 10 avril, plusieurs films avec Pierre Richard sont passés à la cinémathèque.
Les curieux « Les naufragés de l’île de la tortue » de Jacques Rozier et « Un nuage entre les dents » de Marco Pico. A chaque fois le réalisateur est venu avec Pierre Richard pour présenter le film !
Egalement a été projeté « Le jouet » :
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Cette fois, c’était l’enfant du film, que l’on peut voir ici en photo :
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qui était présent… et il a bien grandi 😉
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Il n’a pas joué dans d’autres films après « Le jouet » (on lui avait proposé un rôle pour la télé, il expliqué avoir pensé que le métier d’acteur était trop risqué et a préféré ne pas poursuivre dans cette voie).

Pierre Richard !

Ce mercredi soir, ouverture du cycle consacré à Pierre Richard, à la Cinémathèque Française.
Standing ovation pour l’artiste (ici avec Frédéric Bonnaud, le nouveau directeur de la Cinémathèque) :
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Le film d’ouverture était « Le Distrait », première réalisation de Pierre Richard. Il me semble que je l’avais déjà vu, il y a très longtemps à la télévision.
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Ce soir, une copie 35mm (ça fait plaisir, actuellement, de ne pas être toujours devant du numérique).
J’ai trouvé le film très réussi, avec une influence de Jacques Tati visible dans diverses situations et aussi dans le travail du son (et avoir Jacques Tati en référence, c’est que du bon !).
Dans la salle, il y avait parmi les invités : Jane Birkin, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Eric Judor. Il y avait quelques enfants, et il y avait beaucoup de rires.
NB : la Cinémathèque, dans un post Facebook, a extrait cette citation d’un entretien avec Pierre Richard : « J’ai rencontré Tati une fois, et encore, 30 secondes montre en main. Il m’a dit « Bravo, vous êtes un comédien formidable : vous savez jouer avec vos jambes ». Il avait tout dit. »

Cannes

Depuis quelques jours, a été diffusé l’affiche du prochain Festival de Cannes. Elle est conçue à partir de photogrammes du film « Le Mépris » (sûrement à partir de plusieurs images d’un travelling vertical du coup !).
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On peut lire sur le site officiel du Festival : « Tout est là. Les marches, la mer, l’horizon : l’ascension d’un homme vers son rêve, dans la chaleur d’une lumière méditerranéenne qui se change en or. Une vision qui rappelle cette citation qui ouvre Le Mépris : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. » »
Et aujourd’hui, je découvre l’affiche de la « Quinzaine des réalisateurs » :
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Update du soir :
je pensais que les morceaux déchirés provenaient d’un film, ce n’est pas le cas : l’affiche est réalisée d’après une photo de Cécile Burban, comme on peut le lire sur le site de la Quinzaine :
« Il était une fois une rencontre,
Une femme, un homme… Leur souvenir s’est presque effacé.
Il reste une image… déchirée, à moitié gommée.
Le cinéma n’est pas éternel mais survit parfois à l’oubli. Et il est possible de restaurer une image.
Qu’y aura-t-il alors entre ces deux personnages, sortis peut être d’une comédie anglaise ou italienne, ou d’un film d’Éric Rohmer ?
Face à une telle affiche, l’imagination remplit les trous de la représentation, comme au cinéma. »

Édouard Waintrop, Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs
L’affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2016 a été réalisée d’après une photo de Cécile Burban. Sa conception graphique est de Michel Welfringer. »

The Artist

En septembre 2014, un scénariste accusait le film « The Artist » de plagiat. A l’époque, j’avais entendu cette info sur France Inter, et on pouvait lire ceci sur plusieurs média (comme ici un article des Inrocks).
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Et ce soir, par hasard (d’un post Facebook de Bérénice Bejo), je découvre que l’accusateur a été condamné pour procédure abusive : article d’Europe 1.
Les médias ont moins parlé de cette décision de justice que de la procédure initiale !
Assez régulièrement des œuvres (films, livres) sont accusés d’avoir copié sur un voisin… Le sujet m’intéresse, et cela ne doit pas toujours être évident de juger. D’après ce que j’ai pu constater niveau résultat, le souvent les attaquants perdent : sur ce blog, il est question d’un court métrage dont une partie du film « Amélie Poulain » serait un plagiat. Le tribunal n’a pas suivi (j’avais lu que les avocats du film « Amélie Poulain » redoutaient de perdre leur procès, puis ils ont trouvé une planche de bande dessinée antérieure au court-métrage qui présentait même histoire ! Cela a fait sauter l’accusation. J’ai aussi en tête Pierre Etaix qui, lors d’une conférence à la cinémathèque, expliquait qu’un jour il avait été mécontent en pensant avoir été plagié : on lui avait piqué l’idée d’un lit qui, sur une route, se déplaçait comme une voiture… jusqu’au jour où il est tombé sur cette même « idée » dans un film muet bien antérieur à son film à lui !).
nb : les accusateurs ne perdent pas tout le temps, quand même : la compagnie de Luc Besson a du sortir le chéquier (ici) pour avoir sortie un film très proche du « New York 1997 » de John Carpenter.

François Dupeyron

J’apprends, sur le site du Monde, que le réalisateur François Dupeyron est décédé. Triste nouvelle.
Dans le cycle « Magie », au Forum des Images, était passé il n’y a pas très longtemps le film « Mon âme par toi guérie ». Je ne l’avais pas vu au moment de sa sortie et c’est un film que j’ai beaucoup aimé.
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Il est aussi l’auteur de plusieurs romans, que je n’ai pas eu l’occasion de lire : « Inguélézi » (et un film de Dupeyron porte aussi ce titre), ou encore « Le Grand Soir« .
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Je me souviens également avoir aimé « C’est quoi la vie », que j’avais vu au Méliès de Saint-Etienne au moment de sa sortie (1999). Et il me semble de François Dupeyron était présent pour un débat après le film.

Les malheurs de Sophie

Consultant la filmographie de Christophe Honoré (dont j’apprécie les films, et les romans), je vois qu’en avril sortira un nouveau long métrage : « Les malheurs de Sophie ». Est-ce que l’image ci-dessous sera l’affiche définitive ? Je ne la trouve pas des plus réussie…
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D’après un article du Figaro (d’où est extrait le montage photo qui suit, avec une couverture du livre de la Comptesse de Ségur et un portrait de Christophe Honoré), le film est une libre adaptation des « Malheurs de Sophie » ainsi que de la suite « Les Petites Filles Modèles ».
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J’ai déjà entendu ces deux titres de romans, mais je ne les ai jamais lu. Je le ferais à l’occasion, et je vois que je peux d’ailleurs les lire sans les emprunter en médiathèque ou me déplacer dans une librairie : ils sont disponibles en fichier pdf (ou ePUB) sur le site tv5monde, une bibliothèque numérique où on peut trouver plus de 400 classiques.