Bravo à Ken Loach pour sa deuxième Palme D’or !
Pas encore de date de sortie Française pour son film « Moi, Daniel Blake ».
Il y a quelques années, Ken Loach a décidé de mettre une partie de ses anciens films disponibles sur Internet gratuitement. Mais ils ne sont pas visibles depuis la France ! Dans un article de ce jour, sur le site Grazia, on lit « Ken Loach offre tous ses films en visionnage libre sur YouTube » …mais en cliquant sur un film, on tombe sur le message : « Cette vidéo n’est pas disponible dans votre pays« . Et sur une page d’Allociné, ancienne mais plus à jour que Grazia, on peut découvrir que : « à la demande du distributeur français des films de Ken Loach, il n’est désormais plus possible de voir les films en ligne sur YouTube depuis la France. »
Voici le site en question :
https://www.youtube.com/user/KenLoachFilms
(où il est quand même possible d’accéder au film « The Wednesday Plays : Up The Junction »)
Expo Gus Van Sant
Dans l’expo Gus Van Sant de la Cinémathèque Française, on peut voir divers photos prises par le réalisateur. Notamment une photo de David Bowie.
(portrait de droite sur cette photo pas très nette et pas très droite. A gauche : William S. Burroughs)
Je ne le savais pas avant d’avoir parcouru l’expo : Gus Van Sant a réalisé plusieurs clips, dont le clip « Fame ’90 » de David Bowie justement.
https://www.youtube.com/watch?v=lp-qDhR2shQ
A noter que la cinémathèque a mis en ligne un site consacré à Gus :
Gus Van Sant
Un homme à la hauteur
Des pages et des cendres
J’aime beaucoup les bandes dessinées « Les Cités Obscures » de Benoît Peeters (au scénario) et François Schuiten (au dessin).
Des illustrations de Schuiten :
Benoît Peeters a aussi, entre autre, écrit une biographie d’Hergé (je l’ai acheté et j’ai une dédicace de l’auteur, mais je ne l’ai pas encore lu !).
Le 1er avril, l’appartement de Benoît Peeters a fait parti des appartements détruits par une explosion de gaz (dans ce reportage de F2, il s’exprime sur cette destruction à partir de la vingtième seconde).
Aujourd’hui, Benoît Peeters a publié des photos sur sa page Facebook (ceci en mode « public », c’est pourquoi je me permets d’en faire figurer certaines ici). Il écrit en commentaire :
« Ce lundi 25 avril 2016 entre 10h et 10h30, j’ai pu entrer pour la première fois dans l’immeuble que j’habitais, et qui a été en grande partie détruit par une explosion de gaz et un incendie. Je n’attendais rien. Je n’ai pas été déçu.
Je partage aussi ces images parce que je les trouve fortes, et belles pour certaines. »
« Les fantômes des cadres… Il y avait de belles choses sur mes murs : François Schuiten, Frédéric Boilet, Chris Ware, Edmond Baudoin, Craig Thompson, Jirô Taniguchi, Martin Vaugh-James, Marie-Françoise Plissart, et même un petit Hergé (portrait de Germaine). »
« […] je ne m’attendais pas à être à ce point fasciné par les ruines de ma bibliothèque« , écrit encore Benoît Peeters.
Personna
Au Quai Branly, se tient une exposition qui a pour titre « Personna« .
On y trouve des choses variées, comme :
- Une valise pour chasseur de fantôme !
- Un ordinateur sur lequel tourne le programme « ELIZA » :
- Un extrait du film « 2001 : l’odyssée de l’espace« , dans une section « Activer/Désactiver »:
(c’est toujours une bonne idée de citer « 2001 » dans une expo 😉 )
Le Jouet
Dimanche 10 avril, plusieurs films avec Pierre Richard sont passés à la cinémathèque.
Les curieux « Les naufragés de l’île de la tortue » de Jacques Rozier et « Un nuage entre les dents » de Marco Pico. A chaque fois le réalisateur est venu avec Pierre Richard pour présenter le film !
Egalement a été projeté « Le jouet » :
Cette fois, c’était l’enfant du film, que l’on peut voir ici en photo :
qui était présent… et il a bien grandi 😉
Il n’a pas joué dans d’autres films après « Le jouet » (on lui avait proposé un rôle pour la télé, il expliqué avoir pensé que le métier d’acteur était trop risqué et a préféré ne pas poursuivre dans cette voie).
Pierre Richard !
Ce mercredi soir, ouverture du cycle consacré à Pierre Richard, à la Cinémathèque Française.
Standing ovation pour l’artiste (ici avec Frédéric Bonnaud, le nouveau directeur de la Cinémathèque) :
Le film d’ouverture était « Le Distrait », première réalisation de Pierre Richard. Il me semble que je l’avais déjà vu, il y a très longtemps à la télévision.
Ce soir, une copie 35mm (ça fait plaisir, actuellement, de ne pas être toujours devant du numérique).
J’ai trouvé le film très réussi, avec une influence de Jacques Tati visible dans diverses situations et aussi dans le travail du son (et avoir Jacques Tati en référence, c’est que du bon !).
Dans la salle, il y avait parmi les invités : Jane Birkin, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Eric Judor. Il y avait quelques enfants, et il y avait beaucoup de rires.
NB : la Cinémathèque, dans un post Facebook, a extrait cette citation d’un entretien avec Pierre Richard : « J’ai rencontré Tati une fois, et encore, 30 secondes montre en main. Il m’a dit « Bravo, vous êtes un comédien formidable : vous savez jouer avec vos jambes ». Il avait tout dit. »
Le Louvre
Cannes
Depuis quelques jours, a été diffusé l’affiche du prochain Festival de Cannes. Elle est conçue à partir de photogrammes du film « Le Mépris » (sûrement à partir de plusieurs images d’un travelling vertical du coup !).
On peut lire sur le site officiel du Festival : « Tout est là. Les marches, la mer, l’horizon : l’ascension d’un homme vers son rêve, dans la chaleur d’une lumière méditerranéenne qui se change en or. Une vision qui rappelle cette citation qui ouvre Le Mépris : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. » »
Et aujourd’hui, je découvre l’affiche de la « Quinzaine des réalisateurs » :
Update du soir :
je pensais que les morceaux déchirés provenaient d’un film, ce n’est pas le cas : l’affiche est réalisée d’après une photo de Cécile Burban, comme on peut le lire sur le site de la Quinzaine :
« Il était une fois une rencontre,
Une femme, un homme… Leur souvenir s’est presque effacé.
Il reste une image… déchirée, à moitié gommée.
Le cinéma n’est pas éternel mais survit parfois à l’oubli. Et il est possible de restaurer une image.
Qu’y aura-t-il alors entre ces deux personnages, sortis peut être d’une comédie anglaise ou italienne, ou d’un film d’Éric Rohmer ?
Face à une telle affiche, l’imagination remplit les trous de la représentation, comme au cinéma. »
L’affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2016 a été réalisée d’après une photo de Cécile Burban. Sa conception graphique est de Michel Welfringer. »