Keaton

Ce lundi, dernier jour pour l’exposition Jeff Koons à Beaubourg. Une des pièces exposées est une sculpture représentant Buster Keaton :
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Une vidéo, en Anglais, parle de l’œuvre ici :

La sculpture trouve son origine dans le film « Our Hospitality » :
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Keaton dont on peut voir les films à la cinémathèque française, dans une rétrospective qui a débuté mercredi. Parmi les films de la séance d’ouverture, j’ai beaucoup aimé « Frigo et la baleine » (1923) :
https://www.youtube.com/watch?v=qj-oy21MZt8
 
La librairie de la cinémathèque avait convié ce dimanche l’auteur de bande dessinées François Ayroles pour une séance de dédicace. Il a réalisé deux albums autour de Keaton : « Incertain Silence » (que j’ai découvert, et beaucoup aimé !) et « Keaton Perdu et retrouvé ».
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Et j’ai eu une très belle dédicace pour « Incertain Silence » :
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D’autres dédicaces, pour d’autres lecteurs :
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Robe / Cannes 2015

Belle expo Jean Paul Gaultier en ce moment au Grand Palais.
Voici une « robe cinéma » (il n’y a pas de cartel pour cette pièce dans l’exposition) qui ne doit pas être facile à porter !
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Aujourd’hui, date à marquer d’une pellicule noire, a été révélé la liste des films en compétition pour la Palme d’Or du Festival de Cannes (du 13 au 24 mai) :
Dheepan de Jacques Audiard
La loi du marché de Stéphane Brizé
Marguerite et Julien de Valérie Donzelli
Le Conte des Contes de Matteo Garrone
Carol de Matteo Garrone
The Assassin de Hou Hsiao-hsien
Mountains may depart de Jia Zhangke
Notre petite soeur de Hirokazu Kore-eda
Macbeth de Justin Kurzel
The Lobster de Yorgos Lanthimos
Mon roi de Maïwenn
Mia Madre de Nanni Moretti
Le fils de Saul de Laszlo Nemes
La jeunesse de Paolo Sorrentino
Louder than Bombs de Joachim Trier
Sea of Trees de Gus Van Sant
Sicario de Denis Villeneuve

Minuscule

« Minuscule » est au départ une série tv (avec des épisodes de quelques minutes) puis est sorti un long métrage. Le film est très sympa, notamment pour l’absence de dialogues compréhensibles : les insectes ont une langue bien à eux !
J’ai emprunté le Blu-Ray en médiathèque.
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En ce 1er avril, les extraits de critiques présents sur la jaquette m’ont bien amusé :
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Avec les magazines « Libé-Lulle », « Studio Ciné Larve », etc.
Dans le film, le clin d’œil au film « Psycho » était également rigolo. Il s’agit de la maison de l’araignée :
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Une maison de poupée proche de la maison de Madame Bates.
Et voici la petite coccinelle à l’intérieur :
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Je vous rassure, elle va rester en vie. Ce qui n’est pas forcement le cas de ce monsieur, ici.
Nb : il parait qu’il y a aussi des clins d’œil à « Star Wars » et à « Indiana Jones » mais ils ne m’ont pas sauté aux yeux…

Zzzzzz

Cette semaine est sorti le film « Tu dors Nicole ».
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J’ai eu l’occasion de le voir en novembre dernier dans le cadre du « Cinéma du Québec à Paris« , au Forum des Images.
Je trouve le choix du titre pas terrible, par contre j’ai beaucoup apprécié ce long métrage : des petites scènes, du noir et blanc, des musiciens, un peu de surréalisme, cela rappel les premiers films de Jim Jarmusch et c’est très rafraîchissant !

Tokyo Fiancée

Mercredi prochain sort le film « Tokyo Fiancée », adaptation du livre d’Amélie Nothomb « Ni d’Eve, ni d’Adam ».
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Amélie aime le film, comme elle l’indique à metronews :
« Jusque-là, êtes-vous satisfaite des adaptations de vos romans ?
Ça dépend. J’ai eu trois cas. Il y a eu Hygiène de l’assassin (de François Ruggieri avec Jean Yanne et Barbara Schultz, en 1999 – ndlr) : je suis sortie de la salle en courant pour aller pleurer tellement c’était mauvais. Et il y a eu Stupeur et tremblements (de Alain Corneau avec Sylvie Testud, en 2002) et Tokyo Fiancée qui sont des films magnifiques. Au final, je suis comblée parce que j’ai eu droit à deux extases pour une seule consternation. »
J’ai eu l’occasion de voir « Tokyo Fiancée » (que j’ai trouvé divertissant et sympathique) en avant-première au MK2 Bibliothèque. Cerise sur le gâteau : l’avant-première était en présence du réalisateur Stéphane Liberski et de l’actrice principale, Pauline Etienne.
Au milieu du film, il y a une chanson qui semble sortie de nulle part (pour le coup que j’ai jugé assez… nase !). Lors de la discussion, après le film, un spectateur a demandé d’où est venue cette idée d’allusion à l’Eurovision. Pour ceux qui ne le savaient pas, Pauline Etienne a alors expliqué que la chanson présente dans le film est une reprise du titre « J’aime la vie » avec des paroles modifiées.
« J’aime la vie » : interprétée par Sandra Kim en 1986, cette chanson a permis à la Belgique de terminer à la première place de l’Eurovision pour la première (et unique) fois.
Pauline Etienne a indiqué : « Il faut aller voir, parce que ça vaut le détour ».
Alors voilà :

Quittons la musique. Voici l’amusante première phrase du livre « Ni d’Eve, ni d’Adam » :
« Le moyen le plus efficace d’apprendre le japonais me parut d’enseigner le français ».
Quant au film « Tokyo Fiancée », il se termine par un carton reprenant la première phrase du livre « La nostalgie heureuse » (toujours de Nothomb) :

« Tout ce que l’on aime devient une fiction »

Polyester

Ce samedi ressort « Polyester » de John Waters (film datant de 1981). Bizarre de sortir un film un samedi et pas un mercredi, mais bon… le film est bizarre aussi ! A commencer par le fait qu’il soit en odorama.
Kézako ? Comme on peut le lire sur le site Allociné :
« Lors de la projection de Polyester, la technique de l’odorama a été utilisée. Cela consistait à distribuer des cartons avec des cases numérotées aux spectateurs, et lorsqu’un numéro apparaissait à l’écran, ils devaient gratter la case du numéro correspondant et sentir l’odeur qui s’en dégageait pour être en immersion totale dans le film grâce à l’odorat. »
« Polyester » passait à la Cinémathèque en janvier, dans le cadre du festival « Toute la mémoire du monde ». Le fait de gratter les cases donne un côté très rigolo à la projection, mais côté odeur ce n’est pas très probant. Dur de reconnaître ce que l’on est censé sentir avant de le voir à l’écran (dans les cas où l’on nous demande de gratter avant). Remarque, parfois c’est préférable que l’odeur ne soit pas vraiment identifiable !!
Voici la carte distribuée avant la séance :
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Livres d’Or

J’ai fait un tour à l’exposition « Viollet-le-Duc » à la Cité de l’architecture. Dans le livre d’Or, à la fin de l’expo, un des visiteurs devait avoir récemment vu les pourcentages à l’école !
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Pas de livre d’Or dans l’expo permanente de la cinémathèque (où se trouve la tête de Madame Bates, issue du film « Psychose », et offert par Hitchcock à Henri Langlois, le créateur de la cinémathèque, ). Mais voici un commentaire vu dans le livre d’Or de l’expo « Profession : chef décorateur » qui se trouve juste un étage au dessus :
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…effrayant, il est vrai :
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Louvre

Il y a quelques mois, j’ai vu le film « L’amour est un crime parfait » des frères Larrieu. J’avais noté que le film était adapté d’un livre de Philippe Djian, ayant comme titre « Incidences ». Ayant vu récemment des court-métrages des Larrieu, je me suis rappelé que j’avais en tête de lire le livre. Il était disponible dans la médiathèque de ma ville, et du coup je suis en train de le lire (j’ai dépassé la moitié et je constate, jusqu’à présent, que le film est assez fidèle au bouquin). J’ai vu ensuite que Djian proposait, en ce moment et pour une quinzaine de jours encore, une sélection d’œuvres au Louvre (sur le thème des Voyages). Je m’y suis rendu avant qu’elle se clôture. Il n’est pas permis de prendre des photos dans cette exposition, j’ai donc juste photographié un cartel :
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Une des œuvres présentée est une vidéo collective : parmi les auteurs, on retrouve les frères Larrieu. La boucle est bouclée !
J’ai profité d’être au Louvre pour prendre quelles photos, autorisées cette fois…
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