« Minuscule » est au départ une série tv (avec des épisodes de quelques minutes) puis est sorti un long métrage. Le film est très sympa, notamment pour l’absence de dialogues compréhensibles : les insectes ont une langue bien à eux !
J’ai emprunté le Blu-Ray en médiathèque.
En ce 1er avril, les extraits de critiques présents sur la jaquette m’ont bien amusé :
Avec les magazines « Libé-Lulle », « Studio Ciné Larve », etc.
Dans le film, le clin d’œil au film « Psycho » était également rigolo. Il s’agit de la maison de l’araignée :
Une maison de poupée proche de la maison de Madame Bates.
Et voici la petite coccinelle à l’intérieur :
Je vous rassure, elle va rester en vie. Ce qui n’est pas forcement le cas de ce monsieur, ici.
Nb : il parait qu’il y a aussi des clins d’œil à « Star Wars » et à « Indiana Jones » mais ils ne m’ont pas sauté aux yeux…
Catégorie : Cinéma
Zzzzzz
Cette semaine est sorti le film « Tu dors Nicole ».
J’ai eu l’occasion de le voir en novembre dernier dans le cadre du « Cinéma du Québec à Paris« , au Forum des Images.
Je trouve le choix du titre pas terrible, par contre j’ai beaucoup apprécié ce long métrage : des petites scènes, du noir et blanc, des musiciens, un peu de surréalisme, cela rappel les premiers films de Jim Jarmusch et c’est très rafraîchissant !
Tokyo Fiancée
Mercredi prochain sort le film « Tokyo Fiancée », adaptation du livre d’Amélie Nothomb « Ni d’Eve, ni d’Adam ».
Amélie aime le film, comme elle l’indique à metronews :
« Jusque-là, êtes-vous satisfaite des adaptations de vos romans ?
Ça dépend. J’ai eu trois cas. Il y a eu Hygiène de l’assassin (de François Ruggieri avec Jean Yanne et Barbara Schultz, en 1999 – ndlr) : je suis sortie de la salle en courant pour aller pleurer tellement c’était mauvais. Et il y a eu Stupeur et tremblements (de Alain Corneau avec Sylvie Testud, en 2002) et Tokyo Fiancée qui sont des films magnifiques. Au final, je suis comblée parce que j’ai eu droit à deux extases pour une seule consternation. »
J’ai eu l’occasion de voir « Tokyo Fiancée » (que j’ai trouvé divertissant et sympathique) en avant-première au MK2 Bibliothèque. Cerise sur le gâteau : l’avant-première était en présence du réalisateur Stéphane Liberski et de l’actrice principale, Pauline Etienne.
Au milieu du film, il y a une chanson qui semble sortie de nulle part (pour le coup que j’ai jugé assez… nase !). Lors de la discussion, après le film, un spectateur a demandé d’où est venue cette idée d’allusion à l’Eurovision. Pour ceux qui ne le savaient pas, Pauline Etienne a alors expliqué que la chanson présente dans le film est une reprise du titre « J’aime la vie » avec des paroles modifiées.
« J’aime la vie » : interprétée par Sandra Kim en 1986, cette chanson a permis à la Belgique de terminer à la première place de l’Eurovision pour la première (et unique) fois.
Pauline Etienne a indiqué : « Il faut aller voir, parce que ça vaut le détour ».
Alors voilà :
Quittons la musique. Voici l’amusante première phrase du livre « Ni d’Eve, ni d’Adam » :
« Le moyen le plus efficace d’apprendre le japonais me parut d’enseigner le français ».
Quant au film « Tokyo Fiancée », il se termine par un carton reprenant la première phrase du livre « La nostalgie heureuse » (toujours de Nothomb) :
« Tout ce que l’on aime devient une fiction »
Polyester
Ce samedi ressort « Polyester » de John Waters (film datant de 1981). Bizarre de sortir un film un samedi et pas un mercredi, mais bon… le film est bizarre aussi ! A commencer par le fait qu’il soit en odorama.
Kézako ? Comme on peut le lire sur le site Allociné :
« Lors de la projection de Polyester, la technique de l’odorama a été utilisée. Cela consistait à distribuer des cartons avec des cases numérotées aux spectateurs, et lorsqu’un numéro apparaissait à l’écran, ils devaient gratter la case du numéro correspondant et sentir l’odeur qui s’en dégageait pour être en immersion totale dans le film grâce à l’odorat. »
« Polyester » passait à la Cinémathèque en janvier, dans le cadre du festival « Toute la mémoire du monde ». Le fait de gratter les cases donne un côté très rigolo à la projection, mais côté odeur ce n’est pas très probant. Dur de reconnaître ce que l’on est censé sentir avant de le voir à l’écran (dans les cas où l’on nous demande de gratter avant). Remarque, parfois c’est préférable que l’odeur ne soit pas vraiment identifiable !!
Voici la carte distribuée avant la séance :
Réalité
Sur un post Facebook du « Ministère de la Culture et de la Communication« , j’ai été amusé par cette photo
(légendée « Les activités du musée national des arts asiatiques – Guimet »)
parce que le floutage opéré sur la tête des enfants pour préserver leur anonymat m’a fait penser à l’affiche du film « Réalité », qui sort ce mercredi !
Livres d’Or
J’ai fait un tour à l’exposition « Viollet-le-Duc » à la Cité de l’architecture. Dans le livre d’Or, à la fin de l’expo, un des visiteurs devait avoir récemment vu les pourcentages à l’école !
Pas de livre d’Or dans l’expo permanente de la cinémathèque (où se trouve la tête de Madame Bates, issue du film « Psychose », et offert par Hitchcock à Henri Langlois, le créateur de la cinémathèque, ). Mais voici un commentaire vu dans le livre d’Or de l’expo « Profession : chef décorateur » qui se trouve juste un étage au dessus :
…effrayant, il est vrai :
Louvre
Il y a quelques mois, j’ai vu le film « L’amour est un crime parfait » des frères Larrieu. J’avais noté que le film était adapté d’un livre de Philippe Djian, ayant comme titre « Incidences ». Ayant vu récemment des court-métrages des Larrieu, je me suis rappelé que j’avais en tête de lire le livre. Il était disponible dans la médiathèque de ma ville, et du coup je suis en train de le lire (j’ai dépassé la moitié et je constate, jusqu’à présent, que le film est assez fidèle au bouquin). J’ai vu ensuite que Djian proposait, en ce moment et pour une quinzaine de jours encore, une sélection d’œuvres au Louvre (sur le thème des Voyages). Je m’y suis rendu avant qu’elle se clôture. Il n’est pas permis de prendre des photos dans cette exposition, j’ai donc juste photographié un cartel :
Une des œuvres présentée est une vidéo collective : parmi les auteurs, on retrouve les frères Larrieu. La boucle est bouclée !
J’ai profité d’être au Louvre pour prendre quelles photos, autorisées cette fois…
Le Test de Bechdel
Pour un film en Bluray ou DVD, j’apprécie la présence de bonus. Notamment de scènes coupées, s’il y a lieu, et dans ce cas la présence d’un commentaire audio optionnel est alors bienvenu. Cela permet d’entendre la raison de la coupe.
Pour le film « The Amazing Spider-Man 2 », une des scènes coupées mettait en scène deux personnages féminins (la tante de Spider-Man qui recevait la visite de la petite amie de Spider-Man). Le réalisateur, Marc Webb, explique que cette scène n’était pas utile pour avancer et qu’elle était en plus redondante. Et le réalisateur ajoute : « Ca ne nous a pas aidés avec le test de Bechdel car elles parlent en fait du protagoniste mâle. Aucune aide ».
Cela m’a amusé d’entendre le test de Bechdel cité ici ! Je ne pense pas que ce test soit très connu en France (et je ne sais plus quand j’en ai entendu parler pour la première fois).
Comme on peut le lire sur Wikipedia, « une œuvre réussit le test si les trois affirmations suivantes sont vraies :
- l’œuvre a deux femmes identifiables (elles portent un nom) ;
- elles parlent ensemble ;
- elles parlent d’autre chose que d’un personnage masculin. »
Je trouve ce test original ! Son origine n’est pas banale non plus, puisqu’il s’agit d’une planche de BD (qui a pour auteur Alison Bechdel) :
The Amazing Spider-Man 2
J’ai regardé le deuxième « The Amazing Spider-Man » (le titre complet : « The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un Héros »). J’avais préféré le premier épisode. Les deux films ont des défauts (ils sont notamment trop long), mais j’avais quand même trouvé le premier pas mal du tout.
Un à moment donné, dans le deuxième film, le héros fait des recherches en placardant toute une série de documents sur le mur de sa chambre pour essayer de percer un mystère.
Et j’ai été amusé de reconnaître l’affiche du film « Blow Up » dans le fond de l’image.
Cela fait sens, puisque « Blow Up » est l’histoire d’un homme qui passe une bonne partie du film à faire des recherches (pour le dire vite, et ne pas dévoiler trop d’éléments !).
J’ai écouté le commentaire audio sur ce passage de « The Amazing Spider-Man » mais il n’est pas fait référence à l’affiche.
A noter que dans quelques mois ouvrira une exposition « Michelangelo Antonioni » à la Cinémathèque 🙂
Top 10
Hop, voilà mon top 10 des films vus en 2014 :
1 – Maps to the stars (David Cronenberg)
Peut-être pas le meilleur des films de Cronenberg, mais après un « Cosmopolis » déconcertant, j’ai été ravi de ce nouvel opus (très délirant et sombre).
2 – Under the Skin (Jonathan Glazer)
Superbe image et atmosphère particulièrement étrange. Plus original que « La Mutante » (Roger Donalson, 1995). Souvenir d’avoir beaucoup aimé la musique aussi.
3 – Les Combattants (Thomas Cailley)
Excellente surprise. Je m’attendais un peu à voir un « film français chiant » (du style d’ « Après le sud » de Jean-Jacques Jauffret, 2011, également avec Adèle Haenel et également passé en sélection à la Quinzaine des réalisateurs). Pas du tout !! Magnifique premier film.
4 – Aimer, boire et chanter (Alain Resnais)
Le dernier film d’Alain Resnais. Original, inventif, drôle et léger.
5 – Her (Spike Jonze)
Original et émouvant.
Pour ce film, Scarlett Johansson a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival international du film de Rome. Comme Scarlett est présente dans le film uniquement par la voix, Michel Ciment (lors de la présentation du film en avant-première au Forum des Images) ironisait sur ce prix en disant que le film avait été vu en version italienne lors du festival (ah bon ?!).
6 – Fidelio, l’odyssée d’Alice (Lucie Borleteau)
Excellente surprise. L’action se déroule essentiellement sur un cargo. Là encore je redoutais un « film français chiant » (du style de « Grand central » de Rebecca Zlotowski, 2013, qui se passait également dans un cadre inhabituel : une central nucléaire). Pas du tout !! Le décors est très bien utilisé. Belle atmosphère. Par moment, dans le bateau, on se croirait dans le vaisseau du film « Alien » !! Et l’actrice principale, Lucie Borleteau, est aussi lumineuse que Sigourney Weaver. Magnifique premier film.
7 – Sils Maria (Olivier Assayas)
Olivier Assayas en forme et inspiré. Casting au top.
8 – White God (Kornel Mundruczó)
Evite les clichés. Original et bien mis en scène. Belle construction scénaristique également avec la plupart des scènes qui se répètent en miroir (ou en échos).
9 – Deux jours, une nuit (Luc et Jean-Pierre Dardenne)
Les frères Dardenne continuent de nous offrir des films impressionnants, par l’émotion qu’ils arrivent à faire passer dans leurs plans séquences, par ce qu’ils arrivent à tirer de chaque comédien. Au niveau du scénario, le chantage que met en place le patron semble peu crédible, ou peu réaliste, mais le film reste très fort.
10 – Les Amants électriques (Bill Plympton)
Un film d’animation sans parole et avec beaucoup d’humour et de talent.